Pourquoi NOILHAN dans le Comminges ?

 

Noilhan fut un village fortifié, par sa position stratégique de frontière du Bas Comminges, et dépendant de la chatellenie de Samatan, son canton actuel, une des huit chatellenies du comté de Comminges , depuis le XIIème siècle.

Il resta rattaché au Comminges jusqu’à l’annexion du comté à la couronne de France en 1453.

Un château fortifié s’élevait dans le village et était entouré de larges fossés plein d’eau et d’un chemin de ronde.

Le village de Noilhan est bâti sur un plateau élevé de 240 m. Les nécessités de défense pendant la période du moyen âge expliquent le choix d’un emplacement élevé.

 

Antérieurement, Noilhan avait toujours fait partie du Toulousain. Il fut détaché en 1120 en raison du mariage de la fille de GEOFFROY, seigneur de Muret et Samatan avec ROGER, vicomte de Béziers. Le comte de Comminges appela son gendre à la succession de son comté ainsi qu’aux châteaux de Muret et Samatan, que DIAS avait apporté en mariage.

ROGER étant mort sans enfants, ces deux châteaux demeurent au comté de Comminges.

 

Noilhan a gardé de son passé une physionomie toute particulière. Ancienne place forte où s'élevait autrefois un château féodal, l'emprise des remparts et des fossés nous a laissé un urbanisme en "fer à cheval" très typique.

Aujourd’hui l’agglomération bénéficie d'un vaste espace central quelque peu abandonné où se dresse fièrement l'église du village, ensemble fermé sur les cotés par deux fronts bâtis en arc de cercle.

Ces traits de caractère donnent à Noilhan toute son identité.

La commune de Noilhan compte 1803 hectares au XIX siècle, sa population varie de 800 a 651 habitants. La démographie du XX siècle ne cessent de baisser en raison d'une forte exode rurale de 651 à 283 habitants en 1990.

 

 

Dates

 

1741 : réparation de la place publique

1772 : 10 juin : décès à Noilhan de Gaston De TOUGES à 85 ans. Il était le père de Guionne Chrisante De TOUGES .

1773 : donation par Guionne Chrisante De TOUGES aux consuls de la communauté Noilhanaise du terrain appartenant à la Seigneurie.

Acte auprès de Maitre MOIGNARD le 12 avril 1773.

1790 : démolition de la halle